Je suis différente, je le suis et je le serai toujours. Je m'appelle Aoi Tsubasa née de deux parents irresponsables qui se sont suicidés alors que je n'avais que 4 ans en m'abandonnant, surement à cause de ma différence. A mon souvenir, étant plus jeune, je pouvais faire bouger des objets lorsque j'étais en colère. Suite à leur mort, je n'ai plus jamais déplacer un seul objet. Quant à mon apparence, il semblerait qu'elle soit "étrange", je suis le "démon" comme me le répétait souvent mon ancien village. J'ai les yeux rouges sang, ce qui explique peut être mon rejet. Maintenant j'ai 15 ans.J'ai appris à me fondre dans la masse, j'ai les cheveux mauves de naissance, je porte des lentilles pour cacher mes yeux ou simplement des lunettes teintées. Malgré que je n'aille pas en cours, j'ai acheté un uniforme scolaire pour me cacher. Si je suis repérée, je suis bonne pour chercher un nouveau chez moi dans une autre ville car pour le moment personne ne m'a découvert. Je passe mes journées dans ma maison et ne sort uniquement le soir une fois que tout le monde soit rentré chez eux ou tôt le matin.
Et c'est un matin comme les autres, je me lève, il est 4 heures. Je m'empresse de m'habiller et de mettre mes lunettes noires, je sors de chez moi, et tourne à droite pour rejoindre une ruelle sombre. Je me dirige tranquillement dans les rues adjacentes, désertes ... Nous sommes le vendredi 15 juin. Il est rare de croiser quelqu'un à cette heure de la matinée et pourtant, ce matin n'est pas comme les autres. Alors que j'arrivais vers l'allée principale, je fonçais dans quelque chose. Je tombais au sol et me cognais la tête, sous le choc, mes lunettes sautèrent de mon nez. Devant moi se tenait une immense silhouette, enfin du ras du sol d'où je me trouvais, tout le monde pouvait être grand. C'était un homme, habillé de noir. Il était blond aux yeux bleus. Il me regarda dans les yeux et me pris le bras pour m'embarquer dans la rue noire.
- Toi !
- Arrêtez vous me faite mal ! Aiiiee (Je me baissais pour tenter de ramasser mes lunettes, chose vaine)
- Prend garde à toi ! On te surveille ma soeur !
- Quoi ?!
Il lâcha son emprise et s'enfuit en courant. Je le poursuivis au coin de la rue, mais il avait disparu. Je remis mes verres en place puis fit demi-tour. J'empreintais le chemin du retour. J'habitais une petite maison totalement délabrée, abandonnée mais je m'y sentais chez moi. J'entrais vite et fermais derrière moi la porte d'entrée, pris une immense respiration et retirais mes binocles. Je rentrais dans le salon où je m'étalais sur le canapé et fermais les yeux.
- Mais sur qui suis-je encore tombée ? en plus il a vu mes yeux ! (pose mes mains sur ma figure) Je comprends rien !
- Toc Toc
- Tiens il ne manquait plus que ça ! J'arrive !
Je me levais temps bien que mal du sofa, cachais mes yeux et déverrouillais la porte.
- Oui ? ...
Personne. Juste un paquet était posé sur mon seuil. Je me baissais en gardant les yeux fixe sur la rue. Je me relevais et m'engouffrais dans ma maison en marche arrière. Je fermais la porte à clé et m'assayais sur une chaise du salon, la boîte devant moi sur la table. Ce dernier paraissait normal, marron enroulé dans du scotch. Je l'ouvris, le seul objet que contenait cette boîte était un talkie walkie. Je le pris dans mes mains
- Vous êtes seule?
- AHHHHH (tombe à la renverse) Que que que quoi !! ?
- Tsubasa ! Appuyez sur le bouton de droite et parlez !
- Euhhh ... (se relève et presse le bouton) Allô?
- MAGNIFIQUE !!! Vous avez réussi !
- Merci, qui êtes-vous ?!
- Excusez mes manières, je m'appelle Satochi Miku, appelé moi Miku
- D'accord ... euhhh ... Miku .... Pourq ....
- Pourquoi il y a un talkie walkie devant votre porte, comment je vous connais? Trop long à expliquer. Pourquoi ne pas nous rencontrer pour en parler ?
- Vous êtes qui ?! Vous êtes quoi ? (Jette le talkie à travers le pièce)
- Tsubasa ! Ramassé ce talkie, imaginez si vous l'auriez cassé !
- (Le ramasse) Comment vous savez que je l'ai jeté ?
- Venez et vous serez !
- D'accord ! Où et Quand ?!
- Demain, l'endroit je vous le dirais le moment venu, soyez debout tôt on ne sait jamais.
- Merci des renseignements !
- De rien !! à demain
Il y eu un bruit final. Je commençais à faire les cent pas.
- C'est décidé, je ne comprends plus rien !! C'est quoi ce bazar ! Un homme me dit de prendre des précautions et un autre m'appelle avec un talkie walkie !! C'est n'importe quoi !
Je m'occupais peu dans la journée trop préoccupée par les révélations de demain ... Je me suis couchai il devait être 2 heures du matin. Je dormais très mal cette nuit là.
" Comment puis-je m'enfuir de ce cauchemar, il y a des gens partout, des flammes, de la glace, de l'eau et beaucoup de sang. Des personnes allongées, d'autre assit, qui criée. Pourquoi les gens sont obligés de ce blessé ! Je me mit a courir de toute mes forces vers une femmes au cheveux long, puis un homme de petite taille ... Tous si différents avec tous un point en commun, les yeux du diable. je me tournai vers ma gauche puis ... "
- BRINGG BRINGGG
- AHHHH, quel heure es-t-il ?! Quoi déjà 5 heures ?! J'espère que j'ai du temps devant moi !
Je me dépêchai de sortir de mon lit, de courir me changeai et passai à table en déjeunant d'un simple morceau de pain et de la confiture.
- Tsubasa ! Vous êtes là ?
- Oui Miku, je suis prête a suivre vos instructions !
- Bien vous irai à Tokyo pour 12 heure!
- Quoi c'est impossible !
- A vous de gérez ! A tout à l'heure !
C'était impossible d'arriver à l'heure à ce rendez-vous, je ne pouvais pas aller de ma maison à Tokyo en 7 heure ! Je me remit à faire les cent pas, sans comprendre pourquoi, j'étais arrivé dans ma chambre, avais pris un sac à dos et y est mit des vêtements de rechange. Je passa ensuite dans la cuisine où j'utilisai la place restante de mon sac pour des vivres. Après avoir fait sa, je me dirigeai vers la porte d'entrée, il devait être 5 h 47, l'ouvrai, passai le pas de porte, me retourna une dernière fois pour regarder le hall d'entré et fermai ma porte à double tour. Je pris me même chemin de jour d'avant. Au coin de la rue, je jeta un coup d'oeil à cette rue que je ne reverrais sûrement jamais. C'est ainsi que commençai mon aventure.